Le ministère de l’Intérieur vient de lancer la procédure de dissolution du GALE (Groupe Antifasciste Lyon et Environ), choisissant de donner des gages aux droites extrêmes qui la réclamaient. Alors que les attaques de groupes fascistes sont toujours plus nombreuses, en particulier à Lyon, l’Etat préfère sanctionner les personnes qui s'organisent pour se défendre face à ces attaques, plutôt que punir les attaquants qui ont pignon sur rue et qui n'hésitent pas à revendiquer leurs forfaits.
A l’heure actuelle, les locaux fascistes sont toujours ouverts dans Lyon, malgré les demandes répétées de fermetures de la part des associations, syndicats ainsi que des politiques.
Récemment à Paris, la violence d'extrême droite a franchi un nouveau cap avec l'assassinat par balle, en pleine rue, du rugbyman argentin Federico Martin Arumburu. Alors que cet assassinat n'a à ce jour suscité aucune réaction publique du gouvernement, celui-ci préfère s'en prendre à un groupe antifasciste, montrant où se situent ses priorités.
Le collectif “Fermons les locaux fascistes” dénonce cette procédure injustifiée et dangereuse.
Lyon le 26/03/22